Le sperme, comme ingredient alimentaire.

Le sujet de cet article, vient de m’être inspiré, par deux articles que je viens de lire, sur rue 89.
http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2009/01/19/gastronomie-vous-reprendrez-bien-un-peu-de-sperme
http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2012/02/24/rendre-son-sperme-plus-savoureux-cest-possible-229572
En fait, je suis extrêmement songeuse, en lisant ces lignes.

Il est probable en effet, qu’aux yeux de certains ou certaines je sois perçue, comme rabat joie, une coincée, enfin, je ne sais pas, j’imagine, oui, en effet, ça doit être ça, mais là, franchement, je ne peux pas continuer à fermer ma gueule, je suis désolée.

En fait, le problème consiste à se demander, si « le produit physique », de tout ce qui touche à la sexualité, de façon générale, ou à la reproduction, de façon plus restreinte, doit ou ne doit pas être considéré, comme un produit de consommation courante…. Voir, aux yeux de certains ou certaines, je dirai plutôt, comme « une denrée de luxe ».

J’ai entendu, qu’aux USA, il était très à la mode, aussi, pour certains sportifs, de prendre régulièrement, du lait maternel.

De la même façon, je dois dire que je suis tout aussi choquée, et je vais vous dire, pour quelle raison.

Aujourd’hui on vit dans un monde hyper pollué.

Certaines pathologies, extrêmement graves, touchent certains patients, dont certains enfants.

Il est tout à fait probable, que le lait maternel, qui comme chacun sait, est particulièrement précieux, notamment, pour ses anticorps, peut sauver des bébés, d’une mort, qui tente de les enlever chaque jour, et que du lait maternel les sauveraient.

Je vous dis ça, en connaissance cause, puisque la fille ainée, Clémentine, qui ne faisait que 1,9kl, à la naissance, fût ainsi « gavée », et il est parfaitement envisageable, que sans cela, elle ne serait peut être plus de ce monde.

Alors, certains riches, donc, achètent du lait maternel, à prix d’or, je suppose, alors que pour moi, cette injustice absolument flagrante, me révolte.
Quelques jours plus tard, une fois ma colère tombée.

En fait, je pense que l’idéal, consiste à se poser la question de façon plus globale, sur l’attitude que nous a vos vis-à-vis des substances qui émanent de notre corps .

Ce que je trouve extrêmement interpellant, moi, c’est de voir à quel point, l’être humain, d’un côté considère, qu’il est absolument fondamental, d’être « propre », (encore faut il s’entendre sur la définition du mot), alors que parallèlement à cela, il est capable d’avoir vis-à-vis de son prochain, des comportements, absolument répréhensibles, voir, carrément sadiques ou dangereux, vis-à-vis de lui.

Certains, se demandent peut être d’où me vient s ce désir farouche, de vouloir mêler notre corps, à la notion de Bien ou de Mal.

Oui, et bien oui, je le revendique, effectivement.

Pourquoi , parce que la Vie pour moi est quelque chose de sacré, et donc, considérant le fait, que notre corps en est l’expression physique, la plus merveilleuse depuis notre naissance, je trouve qu’il est pour le moins, approprié, d’en prendre soin.

Il est bien évident, et je le revendique, que je le fait, d’avoir, moi, été assassinée, quand j’étais enfant, fait que j’en suis plus consciente que n’importe qui d’autre.

Hier, une conversation philosophique avec quelqu’un, sur le sujet, l’amena à se demander pour quelle raison, il me semblait aussi important, de vouloir ramener, la notion de Bien et de Mal, sur le terrain sexuel.

+Sur le coup, cette réflexion venant, dans un contexte autre, je ne sus que répondre.

Mais il ne me fallut pas plus d’une heure, pour a voir la réponse, une fois revenue à ma solitude.

Le moindre de nos actes, ou la moindre de nos décision, devrait, en théorie, il me semble, être ramenés, sous cet axe…. Tout simplement, parce que il est souhaitable de fonctionner selon certaines valeurs, qui les conditionnent.

« Ne faite jamais à autrui, ce que n vous n’aimeriez pas que vous fasse », me parait notamment « le minimum syndical »….

Mais je vois que je m’éloigne du sujet.

Pourquoi, mêler le sexe, à cette notion de Bien ou de Mal ?

Parce que l’expérience prouve que c’est lors, de relations sexuelles, que se trouvent commis les viols, les attouchements, sur mineur, la pédophilie, certes, l’activité sexuelle, n’a pas le triste privilège, d’être le seul secteur, où l’homme volontairement, va « faire le mal », sur son corps, ou sur celui d’autrui, mais l’expérience prouve que le sexe est souvent lié, au Mal.

D’autre part, dans chaque religion du Livre, l’activité sexuelle en dehors du processus de procréation, est diabolisé, depuis des milliers d’années, et donc, riens que pour cela, cette notion étant inscrite, dans nos inconscients, il me parait plus qu’opportun, au minimum, de se poser la question.
Si j’ai moi, été choquée, par ces deux articles, c’est qu’ils ont touché, un point plus que sensible, quand j’ai lu la goutte de sperme, qui a fait déborder le vase….

Tant qu’il s’agit du vase, dans lequel on installe le bouquet de roses, offert le jour de la sait Valentin ( ou pas ), passe encore, mais qu’elle déborde d’un verre, on commence à se trouver sur un terrain, plus que douteux.

Entendons nous bien, je conçois parfaitement, que certains, (plus que certaines, qui sait ?), soit adeptes, de la fellation, et « avalent », comme disent si crument, ceux, qui sont sont adeptes, ça ne me pose aucun problème pas plus que ne me pose, le fait, qu’au sein d’un couple, le désir de considérer la « cuisine du sperme », version, « sorbaisonkomonvekantonve », vraiment, je ne trouve rien à redire, considérant, le fait, que chacun à peut bien a voir, la vie sexuelle, qu’il veut, avec qui il veut, etc…….

Mais là, où l’o commence à considérer, qu’il est recevable », de considérer le sperme, comme une substance, alimentaire, non seulement, comme une autre, mais parfaitement recommandable, vois « savoureuse », le considérant, en dehors, du contexte sexuel, moi me choque, de façon extrêmement grave.

Pourquoi ?

Pour information, il est bien précisé, dans cet article que des repas, sont organisés, entre copains, donc, tout le monde est averti, etc…
Certes, je conçois bien que tout le monde étant averti on peut considérer que ce soit « recevable ».

Mais moi, je vais vous donner, MA VERSION, qui est si peu crédible, d’ailleurs, que je n’ai absolument aucun doute, sur le fait, que les psychiatres, de la planète entière, vont littéralement, se ruer, sur mon article, c’est vous dire.

Et oui, parce que s’il est un domaine, où je ne me prive pas de donner mon son de cloche, c’est bien celui là, AUSSI.

Pour moi, quelqu’un, qui donne son sperme, pour qu’il soit cuisiné, et offert, à ses copains, sous forme alimentaire, ainsi que ceux qui y participent ne sont que des personnes, qui ne rêvent que d’orgies, et qui n’ont pas le courage, de passer à l’acte.

En gros, c’est pour eux, une façon de tenter de donner un air « respectable », à quelque chose, qui pour beaucoup, ne l’est pas (dont je fais partie, mais ça, ça ne regarde que moi).

La raison pour laquelle moi, cet article, m’a mis dedans une colère noire, c’est parce que j’ai eu l’occasion, un jour, de rencontrer, une femme, qui en état de dépression, comme moi, dans le cadre d’un de mes internements psychiatriques, avait été victime d’une tournante, adolescente.
Je vous épargnerai les détails, elle m’a simplement dit, « j’ai été violée, par tous les trous ».

Ce traumatisme l’avait tellement détruite, que ayant eu trois enfants, elle ne parvenait pas à leur faire boire, ou manger le moindre laitage, parce que physiquement, cette substance, lui rappelait le sperme…..

Alors cette histoire de « gastronomie spermique », là, je dois dire, m’interpelle fortement, et je vais vous en dire, aussi, d’autres suggestions.
Je précise que ce fantasme ou cette pratique, dans un couple, dans un contexte amoureux, si tel est leur désir, je dis bien AMOUREUX, ou même strictement sexuel, et non « amical », ou « familial », ne me pose aucun problème, à moi.

C’est le fait, qu’il soit sorti, de ce contexte, qui moi, justement, me choque véritablement.

On est parfaitement en droit d’imaginer, ainsi, avec de telles pratiques, dans un repas de aille, ou a mère, « mine de rien », sous couvert d’expérimentation culino, à moins que ce soit cunni, justement, mine de rien, pratique, une forme d’inceste, « comme ça mine de rien », « sans a voir l’air d’y toucher ».

Quand aux repas entre potes de cette nature, j’imagine assez bien la scène, maman cuisine pour ses amis, elle a fait manger les enfants avant, parce qu’on ne mélange pas les enfants aux adultes, surtout quand on cuisine des mets « un peu spéciaux », dont certaines matières premières, ne sont pas être mises entre toutes les lèvres…..

Nul ne sait, s’il s’agit des lèvres du haut, ou des lèvres du bas, mais enfin, en bonne maîtresse de maison, après une semaine de travail, « vous savez ce que c’est» qui culpabilise à mort, mais le bas du ventre en feu, à l’idée de faire déguster le « sirop de cordum », voit son petit dernier, débouler de sa chambre, en pyjama, avec son doudou, réclamer, « moi aussi maman, j’en veux, de ces petits gâteaux….. etc, etc….. Et elle en bonne cuisinière, affairée, ente le four et levier, de voir, son propre enfant, manger la semence de son père, ou d’un pote, ou d’un voisin, selon, le régime alimentaire, de l’un ou de l’autre.

Nul ne sait, si la semaine suivante, ce sera elle, qui cuisinera, ses excréments, à lui, ou lui, ses excréments, à elle, à moins que ça ne soit la sueur de l’un ou de l’autre, récoltée à la raclette, lors, des séances de gym, ou des virées à vélo ? à moins qu’ils en choisissent, un soufflet à la cyprine…..

Je vais arrêter là, l’énumération, des aberrations, que la nature humaine, est capable, de mettre sur pied, sur ce registre, sous peine d’entrer de nouveau, dans une colère noire, mais avant, je vais malgré tout, vous livre « la cerise sur le gâteau », qui consiste introniser, oui j’ai bien dit INTRONISER la pédophilie, par théorie, selon laquelle le sperme, serait un bon ingrédient nutritionnel, pour alimenter un nourrisson.

Oui, « vous avez bien lu ».
Je dois dire que s’il se trouve quelques pédophiles, pour a voir lu, cet article, je dois dire, qu’il doit être absolument ravi, mais alors, à un point que vous ne soupçonnez pas.

Je cite.

Xenya99 est une inconditionnelle :

« Il y a belle lurette qu’on a remplacé le lait par le sperme, c’est plus écolo et moins cher. Tous les matins, monsieur remplit sa bouteille et je peux ainsi en jouir à mon gré en buvant mes cafés tout au long de la journée. L’orgasme est donc permanent pour lui comme pour moi. Elle est pas belle la vie ? »

Moi, je vous le dis tout e go, j’apprends qu’une mère, nourrit son bébé de cette façon, j’écris au procureur de la république, pour qu’on lui retire son enfant.

Pourquoi ?

Et bien parce que sur le plan psychanalytique je pense tout simplement, que cette femme, et son mec, « pas mieux », sont en fait de véritables pervers, qui ne font pas ce moyen, que de pratiquer une forme d’inceste.

Une femme donne le sein à son bébé, alors, lui, en toute tranquillité, ne doit, je suppose, pas trouver particulièrement problématique, que de se faire sucer, lui aussi, par son bébé, enfin, pour être franche, je vois vraiment pas pour quelle raison, il devrait d’en priver, ni elle, surtout, y trouver à redire.
Alors, certains me diront « mais enfin, il n’y a rien de malsain, à faire une chose pareille, u sur le plan nutritionnel, ça tient parfaitement la route.
Et bien moi, d’une part, je vous mets au défit, de me trouver un nutritionniste, qui atteste, de ce fait, en tenant compte, du point de vue psychanalytique, j’entends…..

Pour information, je tiens juste à vous rappeler, à tous, qu’un bébé, devient ensuite, un enfant, et qu’au court, de sa vie, l’une des questions, existentielles, qu’il se pose, consiste entre autre, à se demander, comment, il a été nourri, est ce qu’il a pris le sein, si oui, combien de temps, et tous les enfants, et ensuite, adultes, se posent cette question, notamment, parce que pour eux, ça leur donne certains indices, pou mieux comprendre, le degré de proximité, qu’ils avaient avec leur mère, si aucun souvenir ne leur permet de se rassurer, sur ce point.
Alors, là, quand ce bébé, posera cette question, qu’est ce que cette mère fera ?

Mentira t elle ?

Ou bien dira elle la vérité, créant alors, chez son enfant, un malaise tel qu’il ne peut à mon vis que s‘en trouver profondément troublé, dans la très grande majorité des cas, et de façon vraiment extrêmement grave.

Il est possible que les propos que je tien, là sur le sujet, dérange, bon nombre de gens, et je tiens bien à préciser une chose, je ne suis pas du genre, moi, à vouloir mettre des entraves, en quoi, que ce soit, surtout, sur le plan sexuel. Mais quand on commence à franchir des lignes, qui pour moi, posent de véritables problèmes, et sont susceptibles, de gêner des problèmes d’une extrême gravité, je trouve qu’il est de mon devoir de donner mon son de cloche.