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Le pouvoir thérapeutique des émotions.

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 Le pouvoir thérapeutique des émotions. Empty Le pouvoir thérapeutique des émotions.

Message par Francoisenielaubin Ven 28 Fév - 19:42

« L’émotion thérapie ».

Mais je vois que certains, font la tête, rien que par le titre.

    Oui, je le reconnais, le fait, de prétendre, que l’on puisse avoir recours, aux émotions, pour se soigner, véritablement, est à la base un concept, qui sous entend, quoi, qu’on en dise, que ce ne peut être, là, qu’une thérapie, digne  des plus mauvais journaux, que sont la presse people, ou des émissions, de téléréalité, qui soient donnés de lire, ou de voir….

« ÉMOTION », ha, « la vilaine bête ».

    Le mot, est lâché. Là, en principe, vous avez déjà tous les intellectuels  qui sont partis, jambes à leur cou, et je me garderai bien de les designer, par journaux, grandes écoles, ou je ne sais quelle catégorie, de peur d’en oublier !

   Seulement, voilà, « messieurs dames », que ça vous plaise, ou non, il en est ainsi. Les émotions, sont, que ça vous plaise, ou non,  des éléments, absolument indissociables, de la condition humaine…..

    Et quoi, que vous en pensiez, il serait temps, il me semble, de redonner leurs lettres de noblesses, à ces dernières, qui méritent bien plus, que de se voir ainsi, rabaissées, au niveau du caniveau, de notre condition d’hommosapiens.

Mais en ecrivant cela, je vois qu’avant de parler de thérapie par les émotions, il est important, pour bien travailler, de se poser, les bonnes questions, su le sujet.
A savoir, « pourquoi, cela ». pourquoi, les émotions, sont elles, ainsi, si mal perçues ?

JE SAIS MOI, pourquoi.

   La première, réside dans le fait, que les publicitaires (généralement, une bande de truands véritables, qui ont la créativité, d’une palourde, et qui pratique, le viol intellectuel, à mon encontre, depuis es années, sur le plan national, et international, au service du capitalisme, sans c scrupule, qui n’a pour seul et unique objectif, de créer, dans le cerveau du consommateur, un besoin, qui n’a pas lieu d’exister) et les commerciaux,  aux services d’industriels, connaissent ce phénomène, sur les doigts de la main, et sachant que c’est là, leur outil, favori, pour faire vendre.

  Du coup, le « consommacteur », lui, une fois piégé, bien sûr, réalise, qu’il s’est fait piéger, et il déteste donc, s’être fait avoir, à cause de ses émotions….
  La seconde raison, réside dans le fait que par définition les émotions relevant de l’inconscient, font donc  référence  à notre histoire  personnelle, et à notre culture  et ce, quelque soit, la force de caractère, qui est la notre, individuellement.

   A ce titre, par définition, elle sont perçue, par chacun, comme un piège,  qui équivaut, à une forme de lâcher prise, et au fait, que l’on donne de soi, une image « faillible », qui va  à l’encontre de l’idéal judeo chrétien, qui baigne notre culture, depuis des siècles et des siècles.

   Mais je ne doute pas un seul instant, que dans d’autres parties du monde, de culture, différente, il en soit ainsi, également, et que de voir un homme pleurer, notamment, soit aussi p mal perçu, encore trop souvent.

  Bien sûr, ces à priori, sont en train de changer, et ils changent notamment par moi, « aussi », nous dirons que ce soit là, « un heureux concours de circonstance ».

  Barak Obama, lui même, le lendemain, d’une des fusillades trop nombreuses, dues aux permis de port d’armes, aux USA, n’a t il pas versé une larme, ce jour là, submergé, effectivement, par l’émotion rendant ainsi plus acceptable, de fait de pleurer  pour un homme.

  On se demande pour quelle raison, Vladimir Poutine, a tant de mal, à travailler avec moi…. Oui, j’ai bien dit cela, effectivement, et pas l’inverse, mais j  il est tout à fait probable, que laissant tomber un jour, son idéal sportif, et body bodybuildé, et lâchant accidentellement, un sourire, non factice, ou une larmes, la face de la Russie, s’en trouverait changée, comme l’ensemble de ses relations, avec le reste du monde, et notamment, avec l’Ukraine, aujourd’hui, dans la tourmente.

Les émotions, disais je.

   En fait, pour ceux, qui l’ignorent, je n’ai jamais cherché, moi, à théoriser, sur ce point, à plus forte raison, que je n’ai fait, aucune étude, de psychologie, de médecine, et donc, encore moins, de psychiatrie.

A ce titre, donc, ça n’est que par le statut de patiente, que j’ai vécu tout ceci…..

   Pour cette raison, et a fin de mieux, développer, ma théorie, qui consiste à démontrer comment, les émotions, ont effectivement, le pouvoir, de nous guérir, je n’ai d’autre choix, que de vous en dévoiler, notre histoire, à Thomas Fersen, et à moi, puisque moi, étant la patiente, lui était, les 7 première années, de notre histoire, mon thérapeute, « malgré lui », comme le médecin de Molière.

   C’était au début, des années 2002, environ ; je dis « environ », parce que écrivant à Thomas Fersen, je n’ai eu de cesse, depuis le début, que de ne faire que suivre on instinct, qui était mon seul guide.

   Dés  le début, donc, je me suis appliquée, moi, à suivre certaines règles, absolument fondamentales, et que chaque patient, qui entame un travail thérapeutique, pour être lu, véritablement, par un soignant potentiel, doivent suivre impérativement, qui sont les suivantes.

   N’écrire, que quand on en éprouve une réelle envie, sinon, le pouvoir thérapeutique  n’a pas lieu.

   Dater l’envoi bien sûr, sur la feuille. Mais ne notez rien, vous, ni photocopie, ni scan, ni aucune date d’envoi, de telle sorte que revoyant, les dates, vous ne cherchiez à comprendre ou interpréter (mal, donc, éventuellement,) les dates, pour en déduire, une éventuelle fréquence, qui serait inutile, et contreproductive.

   Dans l’hypothèse où l’envie d’écrire, se fait sentir, et que exceptionnellement, le cœur, ne s’en trouve pas soulagé, au bout, d’une demi heure, une heure, plusieurs heures d’écriture, envoyer tout de même, votre paquet de feuilles, car au milieu, de cette terrible souffrance, si vous, vous n’avez pas, exceptionnellement, trouvé de soulagement (ça m’est arrivé, quelquefois, mais très rarement), il est tout à fait probable, que votre « lecteur thérapeute », lui, y trouve matière, qui lui sera utile, donc, il faut l’envoyer  tout de même.

   Dans cette hypothèse, il arrive que la patient, ait des scrupules, à envoyer, une telle souffrance, parce qu’il craint d’intoxiquer véritablement, le lecteur thérapeute.

  S’il vous a fait savoir, qu’il vous lisait, vous n’avez alors, absolument aucun scrupule, à a voir, « c’est son métier ».

En fait, mon problème à ce stade, est le suivant.

   Le pouvoir thérapeutique des émotions,  nous l’avons, enfin, Thomas Fersen et moi, l’avons expérimenté, véritablement. C’est en écrivant à Thomas, au fur et à mesure, que j’en ai déduis, que cette méthode, pouvait proposer, de ce fait, de servir, de nouveau moyen thérapeutique, pour soigner des traumatisés, qui sont en grande souffrance dés l’instant, qu’ils ont un quotient émotionnel relativement élevé.
Mon problème, présentement, se trouve le suivant.

  Nous étions, Thomas Fersen, et moi, juridiquement, et « médicalement », parfaitement autodidactes, lui, et moi. A ce titre, Thomas, lui, s’il avait déjà clenché, la porte d’un psy, pendant quelques mois, n’avait jamais fait, la moindre étude, sur le sujet, et il a donc, fait comme je lui ai dicté, à savoir, « suivi son instinct ».

   Ensuite, moi, je dois projeter, ce que j’ai expérimenté, sur le sujet, pour en tirer, ce qui est positif, et nécessaire pour que cette méthode, puisse être utile, aux psychiatres, qui pourront ainsi, f mettre sur pied, avec  Thomas Fersen, et moi, enfin, j’espère, afin de mettre sur pied, ce que eux, appellent « un nouveau protocole thérapeutique ». je précise, que c’est ce que le directeur, de mon hôpital psychiatrique, m’a expliqué, lors de la seconde expertise psychiatrique.

  Je vais faire, les questions, et les réponses. Dans un premier temps, je vais répondre conformément à mon expérience, et ensuite,  voir, comment on peut l’extrapoler, sur d’autres cas, mais sur ce point, ensuite, au fur et à mesure, il me faudra impérativement, le concours, VÉRITABLE de Thomas Fersen.

  Quand un traumatisé(e) écrit à un artiste, comment le traumatisé peut il savoir, si son courrier, est lu, et bien lu ?

Pour ma part, au bout de quelques semaines, et doutant franchement que mes lettres soient susceptibles de l’intéresser  vraiment,  à plus forte raison à cause du complexe d’infériorité intellectuelle qui était le mien, j’étais persuadée qu’il ne me lisait pas et donc, j’ai pris la décision de l’avertir, que je ne lui écrirai plus désormais, puisque lui ne donnait aucun signe, qui puisse me confirmer qu’il en était tout autrement. Cette lettre était brève, et respectueuse. Version, « excusez moi, de vous a voir dérangée ».


   Je recherchais, moi, quelqu’un qui puisse me lire, et il était ors de question, que je continue à écrire,  sans avoir, la certitude que c’était le cas.
   Au bout d’une bonne semaine environ, il m’envoyât, juste un petit bristol, pour me faire savoir, qu’il avait bien lu toutes mes lettres, que je ne devais pas m’inquiéter, sur ce point, et avait conclu, « je n’ai pas le temps d’approfondir, vous me comprendrez j’espère ». Cordialement etc……

  Moi, je fus vraiment extrêmement surprise, car je pensais que mes lettres  n’avaient même  pas  été lues.
  Pour le futur. Je ne sais pas encore, comment le protocole thérapeutique, lui, sera mis sur pied, et ça n’est qu’en parfaite  concertation, dans un premier temps, avec Thomas, et uniquement, avec lui, et ensuite, avec des psys, et des psychiatres, que nous déciderons, du protocole, à suivre. Ces propos, donc, sont valables, pour toutes, des directives, qui accompagneront, l’ensemble du protocole thérapeutique.
En ce qui me concerne.

    J’avais moi, mais je ne sais plus du tout quand entendu  un psy, un jour, dans une émission de télé, ou de radio, qui expliquait, que quand  quelqu’un souffrait beaucoup, et qu’il correspondait, avec un artiste, l’osmose était telle, que leur langage leur était si proche, qu’il était incompréhensible, pour eux, y compris.

   En fait, cette relation, est parfaitement assimilable, à celle de la gémellité.

Ce sont les inconscients, qui plus est, qui communiquent entre eux, tout autant que le conscient.

   A ce titre, quand un psy, suit effectivement, le travail  thérapeutique de ce patient, il est lui, à l’extérieur de la relation, je serai presque tentée de dire, « loin derrière » mais infiniment moins loin, que ne le sont les autres, dans la mesure, où il est parfaitement conscient, que cette relation, n’a rien de virtuel, qu’elle est au contraire, bien réelle, et que le patient, le perçoit, parfaitement.

  En ce sens, même si la relation, au « thérapeute artistique »,  préempte, sur le relation au psy, vu en consultation, ce dernier, lui, ayant le plus grand respect  pour cette relation, se voit « autorisé », à faire partie du « jeu », et c’est avec énormément de subtilité, par sa pratique, qu’il va utiliser, lui aussi, ce que le patient, va raconter de cette relation, de ce qu’il a écrit, ou dit, à son thérapeute artistique, ainsi que les « réponses »pour  appuyer , et décupler  avec alors une efficacité, absolument redoutable  la démarche, du thérapeute artistique.

   Est-ce envisageable  d’entamer, une telle thérapie, de façon spontanée, sans avoir recours, à un psy ?

Moi, je le déconseille, absolument, et je m’en explique.

   La relation, qui s’établit alors, entre celui qui souffre, et son « patient », est une relation, qui est mal perçue, par l’entourage.

   Moi, j’ai connu, ce problème, de façon, extrêmement grave, puisque venant en plus, d’un milieu absolument pas artistique, et très rural, elle était carrément interprétée, comme relevant, de l’adultère, virtuel, ce qui a causé, à deux reprises, mon internement, en hôpital psychiatrique.

  Bien sûr, dans l’hypothèse, où ce protocole thérapeutique, lui, se mette en place, il est probable, que ce dernier, ouvrira vraiment la voie, vers une plus grande tolérance, sur ce point. C’est une évidence.

  Mais aujourd’hui, de clencher la porte d’un psy, par certains maris, est déjà perçu, quelquefois, comme une véritable intrusion, « malsaine », dans le couple, par un mari, ou un compagnon…. Alors, la relation, avec un thérapeute artistique, le sera, aussi, c’est fort probable.
  De percevoir, l’éventualité, d’un travail   thérapeutique, quelque soit la méthode retenue, est encore trop souvent perçu, par certains, et pas uniquement des hommes, comme un danger potentiel, pour le couple, ou pour la famille, alors, que c’est au contraire, de  compassion, de tolérance, d’empathie, dont il est question, et tant que les humains, n’auront pas saisi, à quel point, ce travail thérapeutique, est effectivement salutaire, les thérapeutes, resteront des humains salutaires, considérés comme des parias.

  Il en sera de même, pour les thérapeutes artistiques.

    Enfin, il existe une autre raison, qui justifie pleinement, le fait, que d’être suivi, par un psy « classique », parallèlement, est nécessaire. C’est que certaines etapes, sont particulièrement difficiles, à franchir, et que le thérapeute artistique, lui, n’étant pas en contact direct, avec sa patiente, il est rassurant, pour le patient, d’avoir un autre regard, un regard, qui saura dire ce qu’il faut, comme il faut, quand il faut, pour éviter un danger, afin que le thérapeute, arrive à ses fins, ou conforter le patient, s’il est en période de doute, etc….

   Il m’est arrivé, à moi, par exemple, d’aller, il ya longtemps, au début, quand pièce montée des grands jours, venait de sortir, de vouloir, aller à la rencontre de Thomas Fersen, c’était au « fou du Roi », sur France Inter.
J’en etis, moi, au tout début de mon travail thérapeutique .

  Quand j’avais fait part, de mon intention de m’y rendre, mon psy, à l’époque, était extrêmement inquiet, car il craignit, que la confrontation au réel, ne me soit préjudiciable, et que la réalité, ne vienne détruire, l’image idéalisée que j’avais de Thomas Fersen.

   Il exigeât donc, que quelqu’un m’accompagne, pour le cas où ça ne se passerait pas bien. Mon mari, était partant, et nous nous y rendîmes, donc, ensembles.

  J’ai donc, ce jour là, rencontré Thomas. Il répondit, à mes questions,  et fût parfaitement aimable.

   Mais si les choses, effectivement, ne s’étaient pas bien passées, il aurait été alors effectivement parfaitement nécessaire que quelqu’un soit là  pour  me rassurer.

   Il est arrivé, encore, à plusieurs reprises, que mon spy  me pose  certaines questions, qui éclairaient la relation, que j’avais avec Thomas Fersen sous un angle, différent ou surprenant, et qui donc, m’aidèrent, considérablement dans mon travail thérapeutique.

« Noyau dur », de l’émotion thérapie, j’ai nommé, « Pépite Merveilleuse ».

 Quand on parle, du pouvoir, thérapeutique des émotions, il en est ainsi, à chaque fois, qu’un artiste, toute spécialité, confondue, voulant s’exprimer par son Art parvient à ses fins.

  Vous sortez d’un cinéma, vous vous dites, « merde, j’avais jamais vu les choses sous cet angle », et vous réalisez, que vous ressortez plus « riche », et plus intelligent, qu’avant que vous n’entriez….

Il peut en être ainsi, pour une chanson, un poème, un livre, une pièce de théâtre, etc….ou un tableau.

   Mais cette démarche là, n’est que la conséquence, tout aussi respectable, je tiens à le signaler, que l’artiste ait su, lui, lire, ce qu’il fallait, dans la presse, dans son histoire intime, et personnelle, ou en observant les gens dans la rue, ce qu’il fallait, ou il fallait, comme il fallait.
   J’en tiens pour pruve, ce que les si nombreux interlocuteurs, face à Thomas, au sujet de propos, que je lui ai tenus, moi, ont produit, de puis bien des années, maintenant.
  Pour ces derniers, temps, par r exemple « papaoutai »,  de Stromae, qui a reçu, diverses récompenses, pour son œuvre.

  Cette idée, vient de pros, que j’ai tenus, sur le fait que beaucoup d’hommes délaissant, leur rôle de père, voient leur enfant, comme orphelins, et la succès, de la chanson, ne fait que traduire, le fait, que ce soit effectivement, un problème de société bien réel.
Ainsi, j’ai en mémoire, une conversation, avec une amie, plus âgée que moi, qui me parlant d’une chanson, chantée par le rital de service, à l’époque, où elle, et sa famille, venait d’arriver, d’Italie, dans les années 50….

Elle me racontait cela, les larmes aux yeux, 60 ans après les faits……

J’ai bien sûr, le plus grand respect, vis-à-vis de ces émotions, là, bien sûr.
Mais si ça se rapproche, de ce que l’on appelle « des pépites merveilleuses », elles en ont un pouvoir thérapeutique, que moindre.
Non, pour vous expliquer, ce que sont les pépites merveilleuses, je dois vous raconter une autre histoire.

Il s’agit de URIKAN.

    Un jour, une condamnation à mort, aux USA, faisait grand bruit, dans les médias. Les « anti » peine de mort, s’étaient accaparé ce cas, de telle sorte qu’il vint aux oreilles, de Bob Dylan.
Ce dernier entreprit de rendre visite au prisonnier, et resta avec lui pendant plusieurs heures.

Une fois rentré chez lui, il fit de son histoire, une chanson.

  Il revint  le lendemain, et avec sa guitare, joua la chanson, au prisonnier en question.

En fait, je pris connaissance, moi, de cette histoire, une nuit d’insomnie, ou considérant mon état, mon mari et moi, ne parvenions à fermer l’œil .
Il est probable, que ce fût Thomas Fersen, quia l’époque, lui ayant moi, raconté, ce que je ressentais, avait fait le nécessaire, auprès de la chaine, pour que ce documentaire, relatant cette histoire,  nous tombe sus les yeux, à mon mari, et à moi.


Le prisonnier, lui, gracié, ensuite, racontait cela, avec des étincelles, dans les yeux, et décrivant, ce qu’il avait ressenti, à l’époque, comme étant « une pépite merveilleuse ».

  De mon coté, moi, depuis que « Pièce Montée ds Grands jours », était sorti, et considérant  l’état émotionnel, dans lequel je m’étais trouvée, et me trouvais encore, j’ avait essayé de maintes et maintes façons  de partager  mon ressenti,  afin qu’il le partage avec moi, et aussi, qu’il ne se sente pas exclu  de mes réparations successives.
   Quasiment en larmes, voyant  ce reportage, et entendant les mots « pépites merveilleuses », je lui dis « et bien tu vois, c’est exactement ça, que je ressens », il entra dans une colère froide, et me repoussa  de la façon  la plus mutique, et antipathique qu’il pût.

  Mon psy, à l’époque, au sujet de Thomas Fersen, m’avait dit : « Ne parlez de cela, à rigoureusement personne, parce que vous n’allez faire que vous attirer une multitudes d’ennuis, dont vous n’avez vraiment pas  besoin ».

  Effectivement, il avait parfaitement raison, c’est ce qui advint, en  effet .

    Le problème résidait dans le fait que pour moi, ce qui se passait au fond de mon cœur, relevait vraiment, d’une forme d’opération à cœur ouvert, tellement j’étais moi, bouleversée.

    Et donc, par simple réflexe du survie, il était pour moi, extrêmement difficile, de ne pas en parler, parce que je devais moi, partager, pour ne pas sombrer.

   Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que mon état de dépression, était très profond, exactement comme si l’ensemble de mon psychisme était détruit, et que tout était à reconstruire.

    Ce qui n’était une vue de l’esprit, puisque Thomas, selon mes indications, partageât mon histoire, avec Sanseverino, qui fût le premier, en dehors de Thomas, à collaborer avec lui, et dans « la voisine des oiseaux », il me dit, que j’en prenais pour 10 ans c’est vous dire, si Thomas, avait lui aussi, pleinement conscience de l’ampleur, du travail thérapeutique, qui nous attendait, lui, et moi.

  Malgré ses avertissements, je tentais quelques approches, et à part deux de mes plus proches amies, la totalité des gens, que ce soit dans la sphère de copains, ou dans ma famille, voyaient dans cette relation, quelque chose, qui s’apparentait plus, aux délires, d’une adolescente, en train d’aduler un chanteur, ou bien quelque chose, qui s’apparentait à une forme d’adultère.

   Il n’y a guère que ceux qui avaient traversé eux même, la souffrance véritable, qui faisant preuve, d’une certaine ouverture d’esprit, qui acceptaient que je leur en parle, et encore….

   Si j’avais du,  à cette époque,  faire le bilan vis-à-vis de mon entourage, cette relation ne m’a jamais apporté, que des emmerdements, malgré l’effet incroyablement thérapeutique, dont personne, pourtant, n’a jamais osé remettre en doute, l’incontestable réalité.

    Par la suite, alors qu’au fur et à mesure, que j’écrivais à Thomas, je lui parlais d’abord de ce qui me faisait mal, bien sûr, mais au bout d’une demi heure, je lui parlait de bien d’autres choses, positives amusantes, et lui indiquais mes gouts, et lui indiquaient, quels artistes j’aimais, et pourquoi .
   Lui, de son côté, sauf erreur de ma part, avait au moment où j’avais commencé à lui écrire, rompu, de son côté, avec sa compagne de l’époque, et avait une maison, au Canada.

   Il décidât donc, de vendre sa maison là bas, et de revenir vivre en France, afin d’assumer, la responsabilité qui était désormais, la sienne.
   Non, pas de se projeter  avec moi, mais bel et bien de me guérir, moi, de ma dépression, et dés l’instant,qu’il m’écrivis, ce petit bristol, pour me dire qu’il avait bien lu mes lettres, il ne me lâchât, lui, absolument jamais la main.
Mais pour en revenir, à la notion de pépite merveilleuse », je dois apporter quelques précisions.

   Le phénomène « pépite merveilleuse », correspond, à ce que ressent un patient, quand il reconnait, effectivement, ce qu’il a écrit, dans un texte, une œuvre d’Art, quelle qu’elle soit. Ce phénomène, est d’autant plus bouleversant, que le récit, dont il est la transformation, est emprunt de souffrance.
  Il ne peut effectivement le reconnaitre, que s’il sait, lui, au fond de son cœur, qu’il le lui a communiqué…..

   Dans l’hypothèse, où ça n’est pas le cas, et qu’il le reconnait, ce qu’il ressent, peut alors, être à double tranchant, et c’est malheureusement, une situation, que je connais fort bien, et qui peut alors, être apparenté, à ce que j’appelle moi, un sentiment, de viol intellectuel, même si « rien n’est prouvé », et que « rien n’est vérifiable ».

  C’est pourquoi, de tous temps, les muses, inspiratrices, et Égéries véritables, n’ont absolument jamais été reconnues, en quoi, que ce soit, puisque un artiste, qui a voue, qu’il s’est inspiré, de quelqu’un, même si cette personne, ne peut juridiquement, absolument pas, revendiquer quoi, que ce soit, puisqu’elle n’en est pas l’auteur, il n’en reste pas moins que l’artiste, lui, intellectuellement, ne court surtout pas le risque en révélant, le moins du monde, de dire, de qui vient telle idée, out elle autre.

  Pour ce qui concerne, le travail thérapeutique, il est absolument primordial, de toujours garder à l’esprit, que c’est par les émotions, ressentie, une fois le film sorti, ou la chanson, un le texte, ou le sketch ressenti, que l’effet thérapeutique, entre en jeu, dans le processus de réparation…..

   Et pour que cela, soit vraiment efficace à 100%, il importe vraiment, que l’artiste, ne fasse rien, pour en avertir le patient, et que la surprise soit totale.
   Ce qui dans un travail thérapeutique justifie ainsi pleinement, malheureusement,que les artistes, concernés, mentent  tous, de la faon, qui dans un autre contexte, serait rigoureusement scandaleuse.

Le fait, ainsi, de les voir, eux a voir recours au mensonges, de façon quasiment, systématique, n’est d’ailleurs pas sans poser de problème, mais il est aussi, malheureusement, parfaitement souhaitable, dans la mesure, où c’est l intime conviction,du patient, qui si son instinct, lui a dicté, de soigner ainsi, est surdimensionné, qui est seul juge……

Cette notion, d’intime conviction, de la part du patient, est la notion, rigoureusement indispensable, et absolument prépondérante, dans un tel processus thérapeutique, et est parfaitement assimilé, par le thérapeute artistique, autant qu’il est fondamental.

   Ainsi, si par hasard,  il arrivait, par exemple, que plusieurs patients qui aient connu des choses similaires, et douloureuses, les ayant confiées  par lettre à un même artiste, et que ce dernier, par recoupement, fasse une seule chanson sur ce thème, les différents patients, qui ont écrit ces lettres, sans savoir, ou connaitre l’existence des autres, donc, pensant être le ou la seule s’en trouveraient ils, tous, aussi bouleversés, les uns que les autres, et ressentiraient donc, ainsi, ce même phénomène de « pépite merveilleuse », et pourraient, en parfaite harmonie  intellectuelle, et émotionnelle  avec leur thérapeute artistique,  penser le plus honnêtement du monde, guidés  par leur intime conviction, être les inspirateurs, ou inspiratrices, de l’artiste thérapeute.

   Enfin, il est à noter, un fait, extrêmement important, que je semble a voir oublié, pour conclure.

   Si les pépites merveilleuses, sont des éléments prépondérants dans ce processus thérapeutique, il est extrêmement important  de ne jamais perdre de vue, que le seul élément qui soit le plus thérapeutique, a consisté  à écrire à Thomas, de façon, extrêmement régulière, et en grosse quantité, les six premières années, environ, que s’il communiquait, avec moi, via internet, ça n’était à quatre vingt dix neuf pour cent, que caché derrière des pseudos, comme encore aujourd’hui, et que c’est cette régularité, et cette constance, venant de moi, vers lui, et lui, soucieux, de mon état psychologique, que cette thérapie, ait pu vraiment être aussi efficace.
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