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Anorexie mentale, troubles de l'alimentation.

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 Anorexie mentale, troubles de l'alimentation. Empty Anorexie mentale, troubles de l'alimentation.

Message par Francoisenielaubin Lun 3 Mar - 11:41

Pistes de travail, au sujet des pro ana, et des troubles alimentaires, en réglè générale.

Il peut paraitre étrange aux yeux de certains, que ces troubles, soient assimilés, les uns aux autres. Mais il faut savoir qu’il arrive assez souvent, notamment, que certains ou certaines patientes, passent de l’un à l’autre, ce qui donc corrobore cette théorie.

Si ces troubles alimentaires, ont pour indubitable cause, une souffrance , il est important de ne jamais perdre de vue, que ces troubles peuvent aussi être dus, en partie, à une reproduction, systématiquement psychologique, d’un schémas maternel, ou plus largement familial.

Je ne parle pas là, de terrain d’obésité, ou de maigreur, d’ordre génétique, qui peut lui aussi, être présent, mais bien du comportement, par lui même.
Ce schémas, qui donc à servi de référence, pouvant alors, pour n’importe quel schéma, qui sert à se construire, être utilisé, de façon inconsciente, pour le copier, mais, aussi, pour s’y opposé.

C’est d’autant plus vrai, que depuis 50 ans (je schématise) la dictature de ligne « sylphide », qui quoi qu’on en dise sévit encore, à été encore bien plus redoutable, les décennies, qui nous ont précédées.

Ainsi, une jeune fille le plus souvent, qui a vu, pendant son enfance sa mère, littéralement obsédée, par ces théories, et l’avoir vu, enchainer, des régimes, les uns après les autres, pour finir par n’obtenir que de mauvais résultats, et des conséquences désastreuses, sur le comportement alimentaire, qu’elle a eu, pendant que cette jeune femme, elle, était enfant, doit être, à mon avis un facteur aggravant, pour sa pathologie, à elle, et j’irai même jusqu’à dire, très probablement, dans beaucoup de cas véritablement déclencheur.

Que ces pathologies, se voient induites, aussi, par le milieu de la mode, est moins vrai, encore aujourd’hui, grâce à moi, notamment, mais il serait illusoire, de crier victoire, sur ce plan, sachant combien trainent encore, ici et là, des émissions de télé, de radio, des journaux, qui n’ont de cesse, que de tyranniser, nos a dos, sur le sujet de l’apparence.

Mais ne nous éparpillons pas.

Mon rôle à moi, consiste a essayer de trouver des voies, pour aider les patients, et les professionnels.

Je tiens aussi à signaler, que j’ai vu, hier, un petit reportage, fait, par des ados, des jeunes femmes anorexiques, afin de mieux m’imprégner, de leur ressenti.

Je dois admettre, que j’ai été assez bluffée, de voir, à quel point, ça pouvait ressembler, à certaines choses que j’avais ressenties, moi il y a des années, alors, que je n’ai jamais été atteinte, quasiment du moindre trouble alimentaire.

D’autres part, il est arrivé, ces dernières années, que je me retrouve hospitalisée, quelques jours, pour me reposer, et que ces séjours ayant été entièrement programmés, par Thomas Fersen, en complicité, avec les psys, je m’étais donc retrouvée, à coutoyer, quelques jours, certaines d’entre elles……

Les points communs, entre elles et moi, je dois dire, sont assez troublants, notamment relativement, à certaines métaphores, qu’elles utilisent couramment, comme celles de l’oiseau. Non, pas comme moi, de façon, extrêmement positive, pour signifier, une forme d’envolée lyrique, ou artistique, qui évoque donc, au contraire, une forme d’épanouissement personnel, « loin des contraintes matérielles », mais au contraire, en ce qui les concerne, comme une volonté délibérée, de devenir physiquement « aussi légères que possible », afin de finir par ne plus exister, et se transformer en poussière, ou bien vapeurs et nuages…..

Leur désir, le plus profond, généralement, par le refus obstiné, de grandir, et de devenir mature, physiquement, n’a pour seul objectif, que de laisser crier, la petite fille, qu’elles sont été.

Je dois préciser, aussi, même si ça n’est pas systématique, je prends ces précautions, car je sais que bien des parents, extrêmement bienveillants, pourraient s’en trouver offensés, que beaucoup d’entre elles, semblent avoir été victimes, d’agressions sexuelles, de viols, ou même d’incestes.

Je sais fort bien, que considérant mon parcours personnel, il est possible, que tous les cas, aux quels j’ai moi, été confrontés, l’aient été, dans le but, que je me penche moi, sur leur problème, auquel cas, cette remarque n’a pas lieu d’être. Mais dans cette hypothèse, je n‘ai aucun moyen,moi, d’en être informée.

La constante, chez ces jeunes femmes, est en général, si ce n’est de souhaiter mourir, au moins, de ne plus souhaiter vivre, sentiment que j’ai déjà connu, moi, assez rarement, et jamais longtemps, à chaque fois, aussi, compte tenu du fait que le sentiment, d’avoir été morte, était si récurant, quand ces mauvaises passes, se produisaient, jamais, je n’ai vraiment souhaiter, faire quoi, que ce soit, pour mourir vraiment.

Mais une constante rigoureusement incontestable, surgit, de cette vidéo, et des récits qui parlent de ces pathologie, qui est que les patientes, sont en état de révolte, vis-à-vis de leur corps, uniquement, parce que la petite fille, ou la fille, elle, n’a pas eu son compte….

C’est l’enfant, qui les habite, qui elle, a des choses à dire, mais cette enfant, elle, se retrouve dans un corps d’ado, alors, bien sûr, elles n’ont donc, d’autre alternative, que de refuser le moindre signe, qui tenterait à signifier, qu’elle ont effectivement grandi, et que donc, « la petite fille est morte ».
Mais ce problème, lié à l’enfant que l’on a été, est un problème absolument existentiel, pour chaque être humain, sur cette Terre.

A chaque fois, qu‘un homme ou une femme, souffre le martyre, dans sa vie d’adulte, pas systématiquement, mais assez souvent, l’enfant qu’il ou elle a été a eu des choses à dire, des cris à pousser, des révolte, qui ont grondé, quelquefois, de façon, terrifiante, et ces révoltes, n’ont jamais pu être exprimées.

Ce que je prétends là, n’est pas systématique, je précise, mais c’est une observation, assez récurrente, il me semble.

De toute façon, le travail thérapeutique, entrepris, pour ces patientes là, consiste, comme à chaque fois, à leur faire faire, le récit, de leur histoire.
Comme à chaque fois, pour un travail thérapeutique, ce dernier, n’a lieu d’être, que dans le mesure, ou elle, y trouvent un soulagement, leur instinct étant le meilleurs guide.

Si ça fonctionne, qu’elles soient lues, de préférence par le thérapeute qui les suit.

Dans l’hypothèse, où elles, n’en ont pas envie, peut être, le travail, doit il être fait, à l’oral, et pourquoi, pas enregistré.

De proposer, ce qui sera fait, de l’enregistrement n’a pas à être pris en compte, puisque seul son désir, pour la soulager, doit être le guide.
Stocké, étiquette, c’est tout.

Il est possible, que ça puisse servir de base de travail, pour le thérapeute, c’est une éventualité à ne pas écarter.

Pour le cas, où ce récit, ne peut se faire, l’ado a si mal, qu’elle refuse le challenge, ni à l’écrit, avec des fautes, s’il le faut, ni à l’oral….
Proposer, d’autres choses, qui l’y amèneront.

Ateliers, ludiques .

Leur faire cultiver, un petit potager. Qu’elle sèment, leur légumes, et qu’elles cuisinent, si elles refusent, ne pas les contraindre.

Mais je pense que de voir germer les graines, les cultiver, jusqu’au moment, de la consommation, ne peut être que bénéfique.

Proposer des atelier, où les aliments, servent à autre choses, qu’à manger, pour le cas, où elles auraient des comptes, à régler avec eux….

Le simple fait, d’évoquer, cette hypothèse,devrait, je pense, être l’occasion d’en rire, ce qui pour le coup, serait bénéfique.

L’idéal, serait qu’elles cessent de ressentir la pression, qui est sur leurs épaules, au sujet de leur alimentation.

Individuellement, elles pourraient aussi, essayer de trouver des stratégies, pour faire face à leurs compulsions. Respiration,Yoga…. C’est plus facile, accompagnées. Des lieux de vie, pourraient les y aider.

Les maisons transgénérationnelles, seront là, pour ça. Se sentant entourées, et la pression en moins, serait bénéfique.

Pour les aliments, je pense qu’il faut proposer des ateliers, de sculpture, sur légumes.

Leur proposer des compositions, artistiques, des tableaux, il en existe, sur internet.

D’autre part, je me pose, moi, une question. Est-ce qu’il a déjà été observé que l’anorexie, était plus ou moins, présente, comme pathologie, si la jeune fille, vient d’un milieu rural, ou agricole ?

Je dis ça, parce qu’il y avoir peut être, des pistes, à explorer, en ce sens. En fait, il faut faire ressortir, des statistiques, sur le sujet, relativement, aux origines culturelles, des parents, ainsi, on parviendrait peut être, à trouver certaines pistes de travail, non encore explorées. est ce qu'il existe des jeunes filles anorexiques, chez les parents restaurateurs, par exemple ? ou chez les maraichers ? Ou chez les jardiniers ?

Essayer, aussi, la diversion.

De les occuper, à faire autre chose, leur donnerait, l’opportunité, d’avoir d’elles, une image plus positive.

L’idéal serait de pouvoir leur proposer plein de trucs, à faire, un éventail, tellement large, qu’elles en oublieraient leur problème, m^me si ça n'est que pour quelques heures.

Des ateliers, photo, et déguisement. Des sketchs, du théâtre. De telle sorte qu’épousant, un rôle, elles, réalisent qu’elles sont perçues, de façon différentes, de ce qu’elles croient.

Pour la photo et maquillage, faire appel, à des maquilleuses de spectacle, pour leur montrer comment on vieillit un visage, comment on le rajeunit, au contraire. Leur proposer, à chaque fois, et leur donner ainsi, l’opportunité, de discuter de leur choix. « on te propose, de te donner l’apparence, d’une femme de 50 ans, tu refuses, peux tu m’expliquer pourquoi, ça n’est qu’un jeu….

On peut faire la même chose, avec le genre,…. « ça n’est qu’un jeu ». en fait, le but, consiste, à les rendre plus souples, psychologiquement, avec l’apparence qu’elles donnent.

De la gym, aussi, bien sûr, pas de l’intensif, mais plutôt e la gym douce, de telle sorte qu’elles soient bien plus à l’écoute de leur corps. A leur respiration, notamment, ce qui ouvre la possibilité de préparer une stratégie, pour contrecarrer les crises compulsives.

Des « soumo party », ces déguisements, qui donnent un sentiment, d’être énormes.
Bon, si j’ai d’autres idées, je les poserai ci.


En fait, je n’ai moi, aucune compétences, pour parler de ça. Mais j’essaie d’imaginer, si l’une de les filles, avaient eu ce problème, comment j’aurai essayé de faire pour l’aider.
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