Delinquence sexuelle au sein des familles.

Je cite un commentaire, posé à la suite d'une des vidéo de Solange "dire je t'aime"....

"Derrière chaque mot ou geste, il y a la nature humaine, ses pulsions et ses instincts, et ça c'est bien moins joli quand on fouille un peu".


La nature humaine, et ses pulsions, oui, tu as parfaitement raison, c’est vrai.

Pour moi, les pulsions dont tu parles, sont des pulsions animales, que connaissent tous les mammifères, en gros on appelle ça, aussi, « la loi de la jungle ».
9a fait partie de notre nature, à nous aussi, des le plus jeune âge que de vouloir dominer l’autre, et c’est par le langage, que nous parvenons à dépasser ce stade là…
J’ai en mémoire, mes deux filles, quand elles étaient très petites….

Il s’agissait de l’ainée, et de la seconde.

L’ainée devait avoir, environ 3ans, et la seconde, 16 mois de moins, puisque tel est leur écart en âge…..

Je vous donne leur âge au moment es faits, de façon approximative, mais je n’avais rien noté.
Toujours est il, que l’ainée, donc, considérait sa petite sœur, dans son transat, assez souvent, plus comme une peluche vivante, à laquelle elle parlait, et Dieu seul sait, ce qu’elle pouvait bien comprendre, des rires, sourires, et « bougie » de sa petite sœur….

Moi, je faisais la vaisselle, ce jour là, ou je ne sais plus quelle tâche ménagère…..

Je ne sais plus du tout, comment, les choses, ont pu s’envenimer, entre elles deux….

Toujours est il que la petite à collé une belle gifle, à son ainée, mais alors du genre « je te conseillé de ne pas y revenir »…..

J’observais moi discrètement juste absolument ulcérée par ce qui avait du trotter dans la tête de mon ainée, moi qui toujours comme tout bon parent essayais de faire tout mon possible, pour que la communication prévale sur le a violence physique.

Mis si j’étais parfaitement consciente ce cette valeur là je l’étais tout autant en ce qui concerne l’absolue nécessité de ne pas m’immiscer dans leurs potins à elles deux et donc de surtout ne pas m’en mêler…

Je qui est fort amusant d’ailleurs c’est que moi je me souviens parfaitement de cette scène qui m’avait fortement marquée « et pour cause » alors que bien sûr ni l’une ni l’autre je le sais pour en avoir parlé à chacune n’en a le moindre souvenir.

Toujours est Il que la cadette elle, ne parlait pas encore contrairement à l’ainée, c’est un fait mais que Clémentine elle, ait parfaitement perçu le message en bonne et due forme, ne fit aucun doute et à partir de ce jour, elle réalisa, qu’elle avait devant elle, une petite fille, et pas une simple peluche, croyez moi….

En gros, la baffe, signifiait, J’EXISTE, rien de moins que cela….

Il est possible que certains trouvent étrange que j’ai noté cette anecdote mais comme chacun sait j’ai une relation au corps en général particulière due, à mon histoire ce qui est donc cohérent.

Je précise que ça ne faisait que me conforter, moi, dan ce que j’ai toujours cru, c'est-à-dire, que la communication entre les êtres, est juste une données absolument fondamentale, dans n’importe quel groupe.

Oui, je sais, c’est là, une véritable lapalissade, ou si vous préférez, un défonçage de porte ouverte, une fois de plus, et à l’heure où les réseaux sociaux, modifient tant de chose entre les êtres, je sais moi et je ne suis pas la seule, que c’est là l’un des aspects, les plus importants qui soient et qui demande donc à ce que l’on y consacre, la plus grande énergie.

Mais ce qui est interpellant, justement c’est que la cadette ne parlant pas encore , pour elle se faire respecter par sa sœur ainée ne pouvait être exprimé « entre elles », que de cette façon….

Entre frères et sœurs, en sein d’une famille, ou plus précisément, d’une fratrie, il est parfaitement normal qu’il y ait effectivement une forme de violence, « normal » et je dirai « acceptable », dans la mesure, où les enfants par définition, sont des humains « en construction »….

Ainsi, si l’on observe, une nichée de chatons, ou de loups, comme je l’ai vu encore à la télé il y a quelques jours, toujours, sans aucune exception ils se battent et ainsi se confrontent les uns aux autres c’est parfaitement logique.

Mais s’il est cohérent d’observer que ces jeux ne sont que des jeux, dans le règne animal, et que l’être humain en temps que mammifère s’y livre lui aussi, d’une part selon les familles et les enfants selon leurs caractères ce trait sera plus ou moins prégnant mais surtout il sera particulièrement voir anormalement présent dans le cas de conflit psychologique, entre les frères et sœurs.

J’ai en mémoire, d’ailleurs, sur le sujet, il un film où avait tourné ?????

Il s’agissait de deux frères, qui ayant pris l’habitude de se battre au fur et à mesure finissent par le faire dans un contexte de vitalité véritable, ce qui n’ est que l’expression réelle d’une rivalité qui, je crois, existe dans toutes familles où il y a plusieurs fils.

Le phénomène « rivalité », au sein d’une famille, entre les frères et sœur et normal, et parfaitement naturel.

Il est un véritable stimulateur et quand il est observé, doit être pris comme un comportement logique, mais transitoire.

Quand il devient un mode de fonctionnement qui supplante la communication, je pense qu’il est nécessaire d’expliquer, que c’est la communication, qui doit être privilégiée au contraire. C’est en boostant l’individualité de chacun par c son parcours personnel qu’on peut y remédier.

Moi, je n’ai jamais eu de problème de coups ou de violences, de mes filles l’une par rapport à l’autre… Ou bien alors « on m’aurait menti » et elles me l’auraient caché allez savoir… Non franchement j’ai beaucoup de mal à les imaginer se bagarrer comme des mecs enfin comme certains je veux dire.

Je pense que la relation qu’on a vis-à-vis du corps, en général, est absolument fondamentale, pour que les enfants et les adultes ensuite, soient capables, de communiquer, autrement que par la violence.

Au sein des familles mixtes par exemple je me souviens avoir lu un article au sujet de l’inceste qui expliquait qu’une famille où le père, faisait ce que j’en appelle « des frites » à ses fille ou à sa fille, discrètement en passant…

J’explique.

« Des frites », c’est quand on passe un coup sec vertical, sur la fesse « on effleure » , avec le dos de la main, et bien quand un frère, ou des frères, observent une telle attitude de la part d’un père, ça signifie de façon inconsciente que le corps de cette sœur est un bien qui leur appartient, avec ce que celà sous entend, d’abus, rigoureusement interdit, par la loi…. Je veux parler d’inceste, bien sûr.

Je précise que l’inceste ne signifie pas nécessairement pénétration et que l’acte ait été conforme à un coït complet…

Non et c’est bien là un des problèmes, c’est que les frères ou les pères ou qui que ce soit au sein d’une famille, qui ait commis des attouchements, caresses inappropriées, pénétrations avec les doigts ou autre chose, que le pénis considère, que « ça n’est pas grave » et que ce soit parfaitement anecdotique…..

Non, ça n’est certainement pas « anecdotique » loin de là, car une enfant qui a subi, ce genre d’outrage n’est pas simplement souillée, c’est infiniment plus grave que celà puisqu’elle est véritablement assassinée au plus profond de sa chair, et ce que les parents ignorent complètement c’est qu’ eux, y compris s’ils s ne sont pas coupables, comme ce fût mon cas, sont déchus affectivement de leur rôle protecteur, aux de cet enfant et ils sont bien plus déchus de ce rôle si par malheur, l a mère était au courant, pour ne plus être alors, pour cet enfant, que le danger absolu (ce qui n’était pas mon cas)……

Des lors, cet enfant (et là, je le sais mieux que personne puisque c’est mon histoire) prend effectivement conscience qu’à partir de ce jour il(elle) est seul€ au monde pour veiller sur elle…..

En fait, c’est exactement comme si on n’avait plus de parents. Et ce, même s’ils ne sont pas coupables . Ce qui est parfaitement cohérent….

En gros, la position de l’enfant à partir de ce jour est la suivante.

« Puisqu’il ou elle, a été incapable de me protéger et que c’est arrivé, c’est bien la preuve que je ne peux compter que sur moi ».

A partir de ce jour sexuellement l’enfant est adulte, avec un corps d’enfant, et assassiné.

Ce que je viens de dire, doit faire réfléchir tous les protagonistes, dans cette histoire et je pense notamment aux mamans…

Et oui.
Deux hypothèses, soit la maman sait, et ne bouge pas.

La victime, elle, est au courant que sa mère sait et qu’elle ne bouge pas… Dans cette hypothèse si la maman veut protéger son enfant elle doit impérativement aller dénoncer son mari, ou le coupable s’il s’agit, d’un beau père ou de n’importe qui d’autre…

RIEN, je dis bien RIEN absolument AUCUNE RAISON N’EST VALABLE pour qu’une mère justifie, en quoi que ce soit de faire passer son rôle de compagne ou d’épouse avant son rôle de protectrice vis-à-vis de son enfant…..

Je tiens à rappeler qu’une mère, qui garde le silence, vis-à-vis de ce fait, est systématiquement considérée à juste titre comme complice, du bourreau de son enfant vis-à-vis de la Justice mais bien pire encore, aux yeux de son enfant……

La seule, chose, qui puisse la sauver, vis-à-vis de ce dernier, est d’être de son côté et donc, de dénoncer le coupable.

Je tiens à préciser, qu’il existe cependant à mes yeux, certains cas, où la situation de la mère, au sein d’un foyer, soit si difficile, qu’elle n’ose pas faire quoi que ce soit…..

Je précise, cela, parce que ces temps ci, j’ai énormément travaillé sur le cas des pervers manipulateurs et que je suis absolument persuadée que la nature humaine est bien capable, de présenter des cas, au sein des familles tellement « tordus », ou pour être plus explicites, « complexes », que la maman, harcelée, violentée, humiliée ne puisse pas se sentir capable, de faire face……

Alors, pour être franche, dans cette hypothèse je vous donne moi un seul et véritable conseil…..

Vous vous rendez à la gendarmerie…. Vous déposez, simplement une main courante et vous expliquez votre situation.

Vous expliquez que vous allez très mal, et que la situation de votre enfant pour leur préciser, que vous avez conscience de la gravité du problème mais que vous vous sentez absolument incapable, de faire face seule…..

Vous ne faite rien de plus, vous ne portez pas plainte pour l’instant juste une main courante simplement.

A partir de ce moment, la gendarmerie, elle, détient juste une preuve absolument fondamentale qui va pouvoir permettre de mettre sur pied un protocole, qui vous mettra vous, en situation, si ce n’est de porter plainte pour l’instant, d’avoir envoyé le signal de détresse…… Ou si vous préférez le SOS.

Dans l’hypothèse où vous vous sentiez harcelée au point de ne même pas oser vous rendre à la gendarmerie, notamment parce que votre PN, vous fait suivre, ou espionner, ce qui arrive, vous avez toujours, la possibilité d’alerter un voisin un ami, (de confiance), ou bien d’écrire, à qui que ce soit.

Mais pour que votre SOS soit entendu par quelqu’un, qui soit susceptible de vous aider véritablement il est indispensable qu’il s’agisse d’une administration soit une assistante sociale, soit la gendarmerie, soit le tribunal…...

Et dans l’hypothèse, où l’on vous dise, qu’il faut impérativement porter plainte, alors, que vous vous sentez incapable de le faire, pour des raisons psychologiques, alors, il ne vous reste, qu’un recours, c’est d’envoyer un pli recommandé au tribunal, ou à n’importe quelle administration……

Je dis bien « pli recommandé » et pas « lettre recommandée» parce qu’une lettre reçue, et acceptée on peut toujours prétendre que l’enveloppe était vide, chose qu’on ne peut prétendre, dans le cas d’un pli recommandé.

Il est possible que certains y compris, au sein des associations qui travaillent sur le sujet sous estiment parfaitement, l’importance d’une telle démarche « dans le cas où la maman se sente incapable, de porter plainte….

Si c’est le cas je suis profondément choquée, je tiens juste à le préciser et je crains fort qu’il en soit ainsi…..

C’est que cet enfant qui à un moment de sa vie a subi, les pires outrages, qui puissent être faits, à un enfant de la part de celui qui devait la protéger qu’il s’agisse du père, ou du beau père ou de n’importe qui d’autre, en grandissant, même si la maman n’a pas porté plainte pour diverses raisons, si elle a la preuve qu’au moment des faits, quand elle l’a appris, la maman est en mesure de dire à son enfant « moi je savais, j’ai tenté, de faire quelque chose, mais je ne savais pas comment procéder » regarde « j’avais écrit j’ai criè au secours, et personne n’est venu », alors cette mère elle, sera réhabilitée au yeux de la victime, sur le plan affectif….

Voilà, pour quelle raison, il est absolument fondamental que même si la plainte, n’est pas déposée il faut au minimum, qu’une main courante ou quoi que ce soit d’officiel, soit réellement fait….

Pour information quand les victimes elles deviennent adultes et qu’elles sont à leur tour maman ou papa, revoient leur enfance, malheureusement plus souvent encore, par les répercussions dramatiques comme des dépressions relatives à leur passé de victimes et si la maman se faisait insulter dévaloriser ou que pour n’importe quelle raison l’enfant voyait celà, alors, elle ne comprendra que mieux la difficulté que fût, celle de la mère au moment des faits.

Il va sans dire, que je compte là encore sur la maison strans générationnelle, pour pouvoir proposer une solution qui puise aider à la résolution de tels problèmes.