Le viol par la bouche.

« Faite entrer l’accusé ».

Il est déjà arrivé que je travaille sur certaines de ces émissions posées sur d’autres forums….

Hier soir il s’agissait de l’affaire Gilles de Vallière.

http://www.france2.fr/emissions/faites-entrer-l-accuse

Ce qui moi, m’interpelle plus que quelqu’un d’autre dans cette histoire, réside dans le fait qu’il est intéressant de comprendre comment ce criminel s’est fabriqué.

C’est important parce qu’on ne peut que constater à quel point les réactions ou plus précisément la « non réaction » de l’entourage, quand un enfant a été violé est précisément qui CONSTRUIT LE CRIMINEL.

Pour ce qui concerne l’absence des traces d’ADN, ou d’empruntes laissées ou plutôt justement absentes des scènes des crimes, je voudrai moi, pointer du doigt particulièrement, le ruban adhésif…

Moi qui suis pourtant particulièrement douée pour tout ce qui est manuel, je n’ai jamais été douée, pour utiliser ce ruban adhésif qu’on utilise pour les cartons de déménagement…

C’est vrai qu’il y a bien longtemps que l’occasion ne m’ait été donnée d’en avoir besoin, mais je me souviens simplement qu’à main nue sans dérouleur pour le couper etc, j’ai du mal à saisir comment quelqu’un peut parvenir à en utiliser autrement qu’à main nue et surtout comment y parvenir alors sans que sur le ruban adhésif, il ne se trouve aucune trace d’empruntes véritablement…

Au contraire il me semble que l’adhésif par définition est bien plus à même alors techniquement de recevoir les empruntes.

Ce qui m’interpelle aussi c’est omniprésence dans son rituel, des ciseaux. Non pas le fait qu’il y en ait eu d’utilisés pendant la détention de ses victimes mais le fait qu’il ait éprouvé le besoin d’en utiliser, pour lacérer les vêtements ? je ne sais pas pour quelle raison, ce rituel est là et je m’interroge.

Ensuite ce qui pour moi est le plus important c’est de voir que cet homme quand il fût violé par la bouche, met en évidence plusieurs choses à méditer.

Pour commencer le fait qu’il n’ait été violé QUE par la bouche, et non pas sodomie, AUSSI, est perçu encore aujourd’hui, je suis mieux placée que quiconque pour le savoir, comme étant une agression moindre que le viol, et pour être franche, carrément niée….

J’en tiens pour preuve le vieil adage qui dit chez les portes couilles « sucer n’est pas tromper ».

Ors nous savons tous, que la bouche est un orifice sexuel de tout premier ordre, aussi important que la vulve ou que les organes génitaux externes chez un petit garçon tout comme l’est aussi l’anus chez l’un comme chez l’autre.

Je suis mieux placée moi pour le savoir que n’importe qui d’autre puisque je l’ai été moi enfant par mon pédophile.

« Qu’on se rassure », il ne m’a pas fait subit r de fellation mais m’a « roulé un patin » comme on dit vulgairement au point que j’ai eu le sentiment d’étouffer véritablement pendant des minutes interminables.

Ainsi s’il est une personne qui puisse avoir conscience, du fait qu’une bouche violée peut laisser des traces aussi graves, c’est bien moi.

Pour mon cas personnel soyez sans crainte, « j’ai fait ce qu’il fallait ».
Un calligramme qui est de nature à regarder la fellation selon un angle on ne peut lus interpellant au pot que j’ai par égard pour Thomas Fersen, décidé pour l’heure de ne jamais le lui montrer c’est vous dire…

Mais considérant le fait que ces « violations de la bouche » soient aussi mal considérées je crois que je vais le poser sur internet, au moins ce dernier comme le reste aura-t-il été peint, pour bien plus que de me réparer moi.

Je précise pour ce qui me concerne, que la « réparation » de ma bouche en temps qu’organe sexuel s’est faite, en même temps que mon as ventre, et que « merci, tout roule parfaitement depuis bien des années maintenant ».

Désolée si mon discours semble quelque peu glauque sur le sujet…. Mais à l’heure où on trouve du porno, par un simple clic sur internet, je ne vois pas trop comment procéder pour être franche pour que les causes que nous défendons puissent avancer véritablement, autrement qu’on y allant véritablement « à la louche ».

Pour ce qui concerne les viols par la bouche je précise que lors de plusieurs de mes hospitalisations à l’HP, de saint Etienne du Rouvray le « hasard » avait fait que j’étais en contact avec des adolescentes victimes de viols pédophilie etc…. et qui étaient anorexiques.

Si la relation entre pédophilie et anorexie n’est pas systématique, il semble vraiment tout à fait probable, qu’il existe assez souvent une relation flagrante entre l’un et l’autre entre autre parce que précisément la bouche est l’organe par lequel on mange.

Ce qui m’interpelle moi, aussi c’est de voir que cet homme quand il était enfant, ait eu l’intelligence de se confier à ses parents u point d’écrire quel avait été son viol…

Il est donc parfaitement explicite dorénavant que de se confier à ses parents ne saurait suffire, pour qu’une agression sexuelle soit le moins possible susceptible de laissr des traces, ce qui est parfaitement logique….

Puisque le message que la victime reçoit alors elle de la part des parents en question est le suivant.

« Je me suis confié à eux, ils ont lu ils savent, et ils ne vont pas le dénoncer ou le dire aux gendarmes donc ça veut dire que c’est pas grave et que ça n’est pas interdit »….

Donc logiquement pour lui, ensuite il était parfaitement cohérent qu’il ait le droit de le faire à d’autres, puisque ça n’était pas interdit ». Je schématise bien sûr. Mais c qui est important c’est ce que dit l’expert psychiatre, et je suis d’accord avec lui sur ce point.

La question qu’il faut se poser alors, est la suivante.

« Dans l’hypothèse où ce garçon ait été violè par sodomie, AUSSI, est ce que les parents auraient porté plainte ou pas ?

Pou en revenir, sur le fait que le viol par la bouche, j’imagine que beaucoup qui me suivent se disent « merde,, rouler un patin de force, ça peut vraiment traumatiser à ce point ????? », persuadés qu’ils étaient que c’est là en sommes selon la formule « bien peu de chose »….

La réponse est « OUI EFFECTIVEMENT ».

Alors que faire en pareil cas.

Pour les parents qui se trouvent confrontés à ça, au sujet de leur enfants qui s'est confié surtout ne pas rester seuls et faire appel à des professionnels qui travaillent au sein des associations.

J'imagine que certains dans le milieu de la Justice vont me dire "mais enfin, on ne va quand même pas porter plainte pour une galoche roulée sans consentement"....

Ce que je peux comprendre.

C'est pourquoi je recommande moi de ne pas rester isolés avec ce problème... Même s'il ne s'agit que d'un roulage de pelle NON CONSENTI..... Parce que si tel est le cas, et que la victime elle est véritablement blessée vis à vis de ce qu'elle a subi, ET QUE CA EN SOIT RESTE LA, il importe encore plus d'en parler, et avec un psy me semble plus qu'opportun.

La définition du viol, sur le plan juridique, consiste à l’introduction de quelque chose, (ça peut être un objet), ou une partie du corps (ça peut être une main qui s’aventure où elle ne doit pas) ça peut être la langue (pour un roulage de pelle non consenti), un pénis en érection, dans quelques orifice que ce soit bouche y compris, dans le corps d’une personne non consentante, adulte ou enfant.